Bien que l’équipement utilisé soit bruyant, l’IRM n’est pas un examen douloureux. L’IRM se présente sous la forme d’un tube. Le diamètre est d’environ 60 cm et les personnes souffrant de claustrophobie n’apprécient en général pas cet examen. En dehors de cela, l’examen n’est pas inconfortable à proprement parler, si ce n’est la contrainte de rester allongé et immobile un certain temps. Certaines personnes peuvent également ressentir des effets à proximité de l’IRM (goût métallique dans la bouche, sensation de chaleur, légers vertiges), mais ce ne sont là que des effets transitoires (qui passent dès que la personne n’est plus dans le champ).

Le champ magnétique et les ondes radiofréquences utilisées pour les acquisitions IRM sont considérés trop faibles pour créer un quelconque dommage biologique, comme ce qui pourrait être le cas pour les émissions de radiofréquence. Les imageurs du CHRU possèdent tous le label CE garantissant le respect des normes européennes de sécurité.

Tout examen IRM est contre-indiqué chez des patients porteurs de pacemaker (stimulateur), et de matériel ferromagnétique. Il convient donc de prendre des précautions et de se renseigner sur vos antécédents chirurgicaux. Avant de débuter l’examen IRM, le participant sera questionné et préparé (retrait des effets ferromagnétiques, cartes de crédit, montre…) puis installé par le manipulateur dans la salle IRM.

pacemakerinterdit

Certains examens IRM nécessitent l’injection d’un produit de contraste. Généralement bien toléré, il peut toutefois être à l’origine de manifestations allergiques sans gravité (urticaire). Les réactions plus graves sont exceptionnelles, et peuvent généralement être anticipées lors de la consultation préalable à l’examen. Dans le cadre de la recherche au CIC-IT aucun produit de contraste n’est injecté sur de volontaires “sain”.